Grappe métropolitaine de la mode (mmode)

À propos de la Grappe métropolitaine de la mode / Mmode

mmode a pour mission d’améliorer la compétitivité et de contribuer à la croissance de l’industrie de la mode québécoise en agissant comme principale plateforme d’échange et de collaboration de l’écosystème.

mmode aspire à devenir une grappe de classe mondiale et à positionner Montréal comme l’une des villes les plus reconnues en mode dans le monde, en faisant rayonner le savoir-faire de l’industrie et sa capacité d’innover.

Portrait de l’industrie

Depuis de nombreuses années, l’industrie de la mode est une source d’activité économique et d’emploi au Québec, particulièrement à Montréal avec des ventes de 7,6 millards de dollars.

Ainsi, le Québec est, encore aujourd’hui, le chef de file de cette industrie au Canada :

  • En 2012, avec 28 325 emplois, le Québec regroupait environ 48 % des emplois de l’industrie canadienne de la mode. L’industrie québécoise comptait 1 833 établissements et ses ventes totalisaient 7,6 milliards de dollars;
  • Avec 70 % des établissements de l’industrie québécoise, la région de Montréal se classe au troisième rang en Amérique du Nord pour la fabrication de vêtements

Montréal occupe le troisième rang en Amérique du Nord pour la fabrication de vêtements. C’est une industrie qui, fortement touchée par la mondialisation a quand même pu se structurer en de nouveaux modèles d’affaire et compte de plus en plus de joueurs de classe mondiale.

La transformation de l’industrie au cours des dernières années a fait en sorte que les frontières entre fabricants, grossistes-distributeurs et détaillants sont de plus en plus ténues, puisque les entreprises tendent à contrôler l’ensemble de ces fonctions. En considération de toutes ses facettes, on constate qu’elle regroupe aujourd’hui les entreprises suivantes :

  • Fabricants de vêtements, de chaussures et autres produits connexes en cuir;
  • Grossistes-distributeurs de vêtements, d’accessoires vestimentaires et de chaussures;
  • Détaillants de vêtements et chaussures ainsi que les grands magasins intégrés verticalement (pour ces entreprises, seuls les emplois de conception, d’élaboration de produits et de production sont retenus à des fins d’analyse statistique,   ces emplois étant historiquement liés au secteur de la fabrication).

Métamorphose de l’environnement commercial

Durement touchée par le retrait complet, en 2005, des contingents à l’importation de textiles et vêtements par l’Organisation mondiale du commerce, l’industrie mondiale de la mode a subi de profonds bouleversements. Elle s’est transformée sous l’impulsion des occasions offertes par les pays en développement, qui disposent d’importantes capacités de production à faibles coûts.

Ce nouvel environnement commercial a provoqué une réorganisation de la chaîne d’approvisionnement. Les entreprises du Québec ont relevé le défi et dû déterminer, dans la chaîne de valeur les activités les plus stratégiques et les plus susceptibles de contribuer à leur rentabilité. À l’exemple de ce qui est observé dans les autres pays industrialisés, plusieurs entreprises ont dû opter pour la délocalisation partielle ou totale de leur production.

Les entreprises doivent faire face à un marché dominé par de grands réseaux de distribution qui ne cessent de prendre de l’expansion au Québec. La concurrence a pris de plus en plus la forme de grandes marques et de détaillants internationaux qui contrôlent souvent l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’élaboration des produits jusqu’à la vente directe aux consommateurs.

Plusieurs de ces grands joueurs qui ne s’approvisionnent pas au Québec grugent des parts de marché de l’industrie québécoise autant sur son marché local que sur son marché international. Ils bénéficient de leur propre réseau de magasins, un puissant outil de stratégie de marque qui leur permet de repérer en continu les tendances du marché grâce au lien direct avec les consommateurs et de réajuster leur offre de produits. Ils disposent aussi de moyens financiers colossaux et d’une grande notoriété, ce qui leur permet d’attirer des talents et d’intégrer des technologies de pointe, autant pour les activités de conception que pour celles de mise en marché et de distribution.

Source et crédits

Marco Roy

Professionnel de l’industrie de la mode, Marco Roy a occupé plusieurs postes en développement de produits et de collections pour des marques de vêtements nationales et internationales. Depuis 2013, il collabore avec plusieurs organismes au développement de la main-d’œuvre et de la formation par l’entremise de son poste de coordonnateur des affaires publiques de l’École de mode du Cégep Marie-Victorin.